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Ca n’est pas en mars mais bien le 1er avril 2018, que le vaisseau Mars Explorer décollera de notre planète avec à son bord les trois membres historiques du team RAPSODIA, amorçant ainsi le début d’une ère nouvelle dans la conquête spatiale…




Le 1er vol habité en direction de Mars !


C’est en effet le 1er avril 2018, soient 2 années seulement après la mission ExoMars du programme européen Aurora, que le vaisseau Mars Explorer décollera de notre planète avec à son bord 3 membres du team RAPSODIA, amorçant ainsi le début d’une ère nouvelle dans la conquête spatiale…


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Un vaisseau spatial d’un genre nouveau :

Conçu spécialement pour cette mission unique, le vaisseau Mars Explorer est propulsé par des moteurs-fusées traditionnels lui permettant de quitter l’atmosphère. Une révolution orbitale autour de la lune donnera à l’appareil la poussée nécessaire pour arracher l’énorme masse à l’attraction terrestre, puis des moteurs ioniques à plasma expérimentaux prendront le relais pour le propulser à sa vitesse de croisière durant toute la durée du vol interplanétaire. Un système de réacteurs ultra sophistiqué dont le développement, initialement prévu pour être réalisé en Allemagne, sera finalement confié aux ingénieurs indiens en raison d’une valeur prohibitive de l’Euro (et d'une stupide scène de ménage au sein du couple Sarkozy - Merkel).

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Vue rapprochée de la future salle des machines, actuellement en cours d’assemblage.
On remarque immédiatement le tableau central de commande et les nombreux manomètres d’équilibrage des réacteurs à plasma.


A bord du fantastique engin, tout l’équipement nécessaire à une mission de très longue durée : carburant, nourriture, eau, matériel scientifique et d’exploration…, ainsi qu’un étonnant système de recyclage des eaux usées mis au point conjointement par la Russie et la Norvège lors de différents séjours dans la Station Spatiale Internationale (http://www.mircomforta.ru/items/127).



Essai de pressurisation de la cabine du vaisseau Mars Explorer. La carlingue de l’appareil devra résister aux chocs des micrométéorites et au
bombardement de rayons gamma engendrés par le rayonnement cosmique.


La taille et le poids de l’appareil lui-même sont révolutionnaires. Les plans du vaisseau sont encore confidentiels mais imaginez un Airbus A380 auquel on aurait tronqué les ailes et greffé quatre vecteurs à poudre de type navette spatiale le long du fuselage. Le tout peint en jaune.

 

Un voyage dans le temps :

Il faudra à Mars Explorer, 5 mois et 18 jours pour parcourir les quelques 66 millions de km qui sépareront Mars de la terre à la date choisie, et atteindre ainsi l’orbite de la 4ème planète du système solaire. Après un séjour de 40 jours dans le désert de la planète rouge, le retour lui-même prendra près de 4 mois et demi (temps de retour plus court car le vaisseau sera bien allégé après sa première traversée, d’où une accélération plus grande au décollage et une vitesse de retour plus élevée).

Pas question bien entendu d’hiberner durant le trajet comme on peut le voir dans les films de science-fiction ! Le personnel de bord restera bien éveillé et en profitera pour réaliser de nombreuses expériences liées au vide intersidéral et à l’apesanteur. Une expérimentation sur la formation des bulles de champagne en gravité zéro est notamment très attendue.

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Une salle de cinéma, un court de tennis et un jardin potager ont également été prévus pour offrir quelques moments de détente à l’équipage pendant les 11 mois et demi de durée totale de ce fabuleux voyage sur Mars.

Installée au MEDES (Institut de Médecine et de Physiologie Spatiales), à Toulouse, la centrifugeuse de l'Agence Spatiale Européenne est un équipement unique au monde
qui permet d'exposer des sujets assis ou couchés à une force centrifuge allant jusqu'à 3G. Nicolas Bouvet et son droïde maX2r2 viennent de gagner un tour gratuit.

 

Une affaire de spécialistes :

Déjà sélectionné et en cours d’entraînement, l’équipage au complet est constitué de neuf personnes. Un chef-pilote et un copilote respectivement américain et russe (NASA et RKA), un navigateur chinois (CNSA), un directeur de bord de l’Agence Spatiale Européenne et deux spécialistes en biologie et géologie (Inde et Norvège). Les trois places restantes étant destinées aux experts en production image et communication français de RAPSODIA !

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Les 3 membres du staff Mission Image Rapsodia (MIR). De la gauche vers la droite, Nicolas Bouvet, ingénieur de bord et responsable technique
de la Mission Image, Anne Mougel, coordinatrice des communications avec la terre et chef de l’intendance (mais attention,
il a été convenu qu’en aucun cas elle ne ferait la vaisselle ni le ménage à bord de la navette, sinon elle refusait de venir), et Laurent Bouvet,
directeur de la Mission Image et opérateur de prises de vues.


Chaque personne à bord a également suivi une préparation pour assumer différentes taches de remplacement au cas où l’un des personnels viendrait à se trouver dans l’incapacité d’assurer sa mission principale.

Anne Mougel, lors d’une séance de pilotage du LandSpeeder, sur la base militaire de Roswell, dans le Nouveau Mexique. Deux de ces véhicules autoportés à propulsion BioDiesel
conçus par BMW seront déployés sur la planète rouge pour explorer le périmètre alentour à la zone d’atterrissage.

 

Se préparer techniquement mais aussi physiquement et mentalement à une telle aventure n’est pas une mince affaire. Les membres de l’équipage sont donc soumis à un entraînement draconien qui ira crescendo jusqu’au jour du départ. Physique, mathématique, biochimie, mécanique des fluides, mécanique quantique et mécanique tout court, sont là pour nourrir l’esprit. Course à pieds, alpinisme, yoga et stages de survie commando permettront quant à eux de préparer l’équipage aux conditions extrêmes qu’ils s’apprêtent à rencontrer. Un séjour de 6 mois dans un monastère bouddhiste au Tibet est également envisagé pour peaufiner la préparation psychologique de l’équipage avant le départ.

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Laurent Bouvet, s’apprêtant à sauter en vol depuis un hélicoptère de la Marine française, lors d’un stage de préparation avec les troupes du Commando Hubert.

 

Pourquoi Rapsodia ?

Lorsque la NASA décida de lancer sont programme Mars Explorer en juillet 2005, elle souhaita dès le départ mettre en place une couverture médiatique de 1er ordre. Elle sollicita de manière confidentielle une poignée d’agences de presse triées sur le volet, à même de pouvoir assurer un reportage au cœur de l’événement. En novembre 2007, 3 dossiers étaient retenus comme potentiellement réalistes et comportant plus de 30% de chances de réussite. Celui proposé par RAPSODIA remportera tous les suffrages grâce à une expertise pertinente sur les interventions en milieux extrêmes et une très forte capacité à faire avaler n’importe quoi.

Pour RAPSODIA, l’option était de réaliser un robot mobile automatisé de petite taille et de faible poids, équipé de matériel photographique numérique relié par WIFI aux systèmes de transmission du module martien. Se basant sur la mécanique d’un jouet radioguidé commandé sur Ebay qu’elle coupla à un iPhone, l’équipe réussie pour un coût modique à fabriquer un prototype presque recyclable qui séduisit immédiatement les cost-killers de la NASA ainsi que les producteurs d’Hollywood.




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Vue du canyon de Valles Marineris lors du programme Phoenix. Ce site a également été retenu pour l’atterrissage du module Mars Explorer en 2018.
Les roches martiennes, de la famille des andésites, ressemblent beaucoup à celles rencontrées sur terre et confirment le passé volcanique de la planète rouge.


Testé in situ lors de la mission Phoenix (http://www.nasa.gov/mission_pages/phoenix/main/index.html), le petit rover de RAPSODIA surnommé affectueusement Elmer, atterri le 25 mai 2008 sur Mars, résista vaillamment aux fortes contraintes subies et rempli parfaitement sa mission de prises de vues. Il campe aujourd’hui encore fièrement sur ses deux chenilles sur la planète rouge, le regard tourné vers le ciel, immobilisé à tout jamais car il n’a plus de piles…


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Le cercle bleu représente la zone dans laquelle se situe actuellement le robot Elmer, envoyé en 2008 par Rapsodia lors de la mission Phoenix.
En vert, le site d’atterrissage prévu pour le module de Mars Explorer en 2018, aux environs du canyon de Valles Marineris.

 

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Autoportrait d’Elmer. Document émouvant, il s’agit de la dernière image envoyée par le petit rover de Rapsodia depuis la planète rouge, avant son extinction faute d’énergie.

 

« Malgré les risques que présentent cette mission nous l’assumerons avec honneur et courage. Remplissant consciencieusement le rôle que la NASA nous a confié, nous foulerons le sol de Mars et assurerons une couverture médiatique sans faille auprès des peuples du monde entier. Il s’agit d’un reportage sans précédent, un reportage ultime. Un voyage en classe éco pour l’homme, et un upgrade en Business Class pour l’Humanité !».

Laurent Bouvet, chef de la Mission Image Rapsodia.